Renforcement de la coopération bilatérale entre la Tunisie et le Congo dans le domaine de l’enseignement supérieur

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique congolais, Leon Juste Ibombo, a exprimé, lors d’une réunion lundi avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncerf Boukthir, la volonté de son pays à bénéficier des compétences tunisiennes pour la création d’un centre de données au niveau des universités congolaises.

La réunion a porté également, selon un communiqué du ministère rendu public, sur les moyens de renforcer les relations bilatérales en matière de formation et de coopération universitaire ainsi que l’échange des expériences en technologie de l’information.

Boukthir a souligné l’importance de la coopération entre les pays de l’Afrique et l’échange des expériences affirmant la disposition du ministère à renforcer la coopération bilatérale à travers la mobilisation des compétences tunisiennes dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le ministre congolais est en visite de travail en Tunisie du 11 au 15 courant. Il a effectué à cette occasion une visite au centre de calcul El khawarizmi et a pris connaissance des prestations offertes par cet établissement dans le domaine de la technologie numérique

Congo/Numérique : Alex Gouloubi priorise la promotion de la culture entrepreneuriale des startups

Le nouveau directeur général de l’Agence de développement de l’économie numérique (Aden), M. Alex Francis Héliodore Gouloubi, s’est engagé, le 1er septembre à Brazzaville, à promouvoir la culture entrepreneuriale des startups pour leur permettre d’entrer dans le monde professionnel et commercial.

«Nous allons accompagner les entreprises numérique avec les autres structures du pays», a-t-il dit lors de la passation de service, dirigée par le directeur de cabinet par intérim du ministre en charge du Numérique, M. Jean Ruffin Ondongo.

Selon M. Gouloubi, cet accompagnement sera axé sur la formation, la recherche et le développement, afin que ces jeunes développeurs locaux aient de la matière pour se lancer dans ce monde concurrentiel au niveau national et international.

A travers les formations envisagées, le pays va bénéficier de la matière, des contenus et d’un patrimoine virtuel national qui nécessitera une concentration, en vue de valoriser ledit patrimoine, a fait savoir le directeur général de l’Aden. Pour lui, il est question d’un travail d’ensemble, car étant transversal, le domaine du numérique sollicite la connexion des différentes administrations pour booster la culture numérique de l’écosystème.

Parmi les priorités, a-t-il indiqué, figurent également la réduction significative de la fracture numérique, cela pour apporter les services numériques de base aux quatre coins du pays, de sorte que tout citoyen puisse utiliser les services numériques de base. Poursuivant son propos, M. Gouloubi a fait savoir qu’un focus particulier sur le genre sera mis en œuvre pour intéresser les jeunes filles et les mamans à utiliser ces services qui facilitent la vie de citoyens.

Au cours de cette cérémonie de passation de service, le nouveau directeur général de l’Aden a dit compter sur le soutien du directeur général sortant, M. Guy Roland Ntsimba Diakabana, pour poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur.

Nommé directeur général de l’Aden le 12 août dernier en Conseil des ministres, M. Gouloubi est détenteur d’un diplôme d’ingénieur d’État en électronique, option communication, obtenu en 1998 à l’université Sidi Bel Abbes d’Algérie. Il a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

M. Gouloubi a assumé plusieurs responsabilités, entre autres celles de directeur des marchés du très haut débit à l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), de directeur du Programme Perfect 10, cumulativement à la fonction de sous-directeur chargé de la planification et de l’optimisation du réseau à Mtn Congo B.

Congo/Numérique : Bientôt un nouveau produit pour la transfiguration de la Sopeco

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé, le 10 août à Brazzaville, les travaux digitaux de ‘’Digitale Nova’’ (Epargne numérique de la Sopeco), de la société des Postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), en vue de sa transfiguration.

Cette cérémonie de lancement du projet de modernisation de cette société a été marquée par la pose symbolique de la première pierre desdits travaux.

Selon M. Ibombo, la pose de cette pierre est l’image à la fois «d’un exemple de courage, de foi, de persévérance et d’espérance en l’avenir de la Sopeco», ceci, a-t-il précisé, pour la digitalisation de cette société qui participe à l’arrimage de la poste congolaise au développement de l’économie numérique.
Ce projet innovant est le fruit du partenariat entre la Sopeco et la société Atdxt Technologies, signé en décembre dernier. Cette épargne est un produit de la Sopeco, qui va donner la possibilité aux populations d’épargner et de faire des retraits à travers la monnaie numérique.

De l’avis de M. Ibombo, l’imposante architecture technologique présentée donne à comprendre que Atdxt Technologies nourrit de fortes ambitions professionnelles d’accompagner non seulement la Poste congolaise à la pré Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), mais aussi de participer à la diversification de l’économie nationale au profit des couches les plus vulnérables et des très petites entreprises.

A ce propos, le Président directeur général de Atdxt Technologies, M. Murthy Gurunathan Saravana, a souligné que l’inclusion financière peut réduire la pauvreté de 10% et peut favoriser le taux de croissance de 4% par an. «Ensemble, on peut faire face à ce challenge, à ce défi commun», a-t-il ajouté.

En outre, il a fait savoir que sa société est heureuse d’accompagner le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique dans le processus de la transformation et de l’accélération numérique de la poste.

Selon lui, cet accompagnement va permettre de rendre accessible toutes les opérations financières et de donner à la population l’accès aux services financiers, avec des taux les plus bas du marché, à travers une plateforme de gestion des cartes bancaires et des services de paiement, en tenant compte de la régulation en République du Congo.

Pour sa part, la directrice générale de la Sopeco, Mme Ludovique Mbossa, a dit que la Poste entame sa mue, dans l’optique d’apporter aux populations et à certains corps de métier souvent exclus des services financiers et des solutions d’accompagnement, en vue de simplifier leur quotidien.

Aussi, elle a souligné que cet engagement sera concrétisé avec les postiers résilients qu’elle a invités à être les ambassadeurs de ces nouveaux services.

Avis d’appel à candidature pour bénéficier des formations « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF »

Mesdames et Messieurs,

Chers collaborateurs,

 

Dans le cadre de l’initiative « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF », nous attirons votre attention sur le lancement d’un appel à candidatures se clôturant le 30 juillet 2023 pour un cycle de formation certifiante, en ligne, sur la gouvernance de l’Internet, dispensé gratuitement, du 7 septembre au 9 novembre 2023, au bénéfice d’une cohorte de 25 apprenant(e)s.

 

Réalisé en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie, ce cycle de formation en ligne s’adresse aux agents publics ressortissants des 54 États et gouvernements membres de l’OIF, en particulier :

les fonctionnaires nationaux chargés des questions numériques ;
les diplomates et fonctionnaires des missions diplomatiques qui ont besoin de comprendre le jeu d’acteurs dans la gouvernance de l’Internet et du numérique ;
les agents publics francophones représentant leurs pays dans des postes multilatéraux ouÌ sont traités les enjeux du numérique ;
les parlementaires, et le cas échéant les assistants parlementaires, qui ont besoin de mieux connaître les réalités du numérique dans le cadre de l’exercice de leur fonction.

Merci de noter que les candidatures féminines sont fortement encouragées, ainsi que celles provenant des pays francophones en développement.

Pour en savoir plus sur ce cycle de formation, et pour candidater, nous vous invitons à consulter la brochure de présentation ci-jointe.

Le formulaire d’inscription est accessible sur le site de l’Université Senghor : cliquez ici.
La date limite de candidature est fixée au : dimanche 30 juillet 2023 à minuit GMT.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir partager et diffuser cette information au sein de vos réseaux respectifs, et auprès des publics qui pourraient trouver un intérêt dans cette formation.

Nous restons à votre disposition pour plus d’information si nécessaire, et vous prions de bien vouloir recevoir, Mesdames, Messieurs, l’assurance de notre parfaite considération.

Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

Représentation de l’OIF pour l’océan Indien

29, rue Prince Ratsimamanga

BP 206 – Antananarivo, Madagascar

Téléphone : +261 (0) 20 22 234 72

Mail : repoi@francophonie.org

francophonie.org/

CONGO: Les pays africains’attellent à trouver des solutions pour l’utilisation du spectre des fréquences

Près de 50 délégués des pays d’Afrique, membres de l’Union internationale des télécommunications (Uit), participent au séminaire régional des radiocommunications 2023 pour l’Afrique (RRS-23-Afrique) en vue d’apporter des solutions idoines pour améliorer les communications électroniques.


L’objectif de ce séminaire qui se tient du 20 au 22 juin à Brazzaville, est de trouver des solutions pour l’utilisation du spectre des fréquences radio et des orbites des satellites avec l’application du règlement des radiocommunications de l’Uit.
Les travaux y relatifs portent sur les procédures d’enregistrement des assignations de fréquences dans le fichier de référence international des fréquences, le cadre réglementaire actuel de la gestion internationale des ressources en fréquences ainsi que les recommandations et les meilleures pratiques de l’Uit-R concernant l’utilisation du spectre pour les services de terre et  spatiaux.
En outre, ce séminaire permettra aux participants de se familiariser avec les procédures de notification de l’Uit ainsi qu’avec les logiciels et les publications électroniques mis à la disposition des administrations des États membres et des membres du secteur de l’Uit-R par le bureau des radiocommunications.


Pour le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, ce séminaire témoigne de la volonté de développer les communications électroniques et d’assurer la gestion efficiente et rationnelle du spectre de fréquences radio et des orbites en Afrique afin que l’Afrique soit prête et parle d’une même voix lors des différentes conférences.


« Dans l’optique de tirer parti du potentiel des Tic et de réduire la fracture numérique entre les peuples en profitant des avantages de l’accès au haut débit large bande, l’Afrique a le devoir d’exceller en matière de gouvernance, de l’internet et en matière de gestion du spectre radioélectrique», a-t-il ajouté.
De son côté, le représentant de l’Uit pour la zone Afrique centrale et Madagascar, M. Jean-Jacques Massima-Landji, a fait savoir que ce séminaire technique prépare les propositions communes africaines qui seront présentées à la réunion de Yaoundé avant d’aller à Dubaï pour la conférence internationale des télécommunications.


« L’utilisation des fréquences attribuées aux pays africains participe à la fiabilité et à la cohérence plane. L’Afrique doit jouer sa partition et rechercher les meilleures fréquences qui coûtent moins cher dans les services de roaming», a-t-il déclaré.
Ouvrant les travaux, le ministre des Postes et des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo, a invité les participants à adopter une approche commune régionale afin de faire entendre la voix de la sous-région et du continent lors de la conférence mondiale des radiocommunications prévue à Dubaï aux Émirats Arabes Unis.
Selon lui, en adhérence avec les objectifs d’arrimage du Congo à l’économie numérique, le présent séminaire régional participe à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique «Congo Digital 2025».


«Le but de ce séminaire est d’échanger les expériences en matière de gouvernance des ressources en fréquences afin de répondre aux besoins en lien avec la 5G.  Il s’agit aussi d’assurer une utilisation des spectres sans interférence, implémenter des nouvelles technologies émergentes et leur utilisation pour répondre aux besoins des secteurs vitaux et promouvoir la hausse de la connectivité internet dans les zones urbaines et rurales »,a-t-il précisé.

Ce séminaire est organisé par l’Uit et l’Initiative de politique et de régulation pour l’Afrique numérique (Prida) en partenariat avec l’Arpce

Congo/Inauguration imminente de deux antennes de télécommunication électronique au centre agropastorale de Koundzoulou

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, va effectuer une descente à Ngabé, dans le département du Pool, pour inaugurer deux antennes de télécommunication électronique implantées dans le centre agropastorale de Koundzoulou.

L’objet de cette visite a été au centre d’une séance de travail,  le 13 juin à Brazzaville, entre M. Ibombo


et la marraine du projet agropastoral de ce centre,  Mme Stella Mensah Sassou Nguesso, ainsi que d’autres responsables du comité de suivi et d’évaluation dudit projet, conduit par le président du collège exécutif national de l’église Kimbanguiste, le révérend Brice-Voltaire  Itou-Obami.

«Nous irons voir comment les antennes ont été installées au centre de  Koundzoulou et à Koundzoulou village», a souligné Mme  Mensah Sassou Nguesso qui s’est réjoui du travail réalisé par le ministère en charge des télécommunications en peu de temps.

De son côté, le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique a fait savoir qu’il a connecté Koundzoulou, parce que cela favorisera l’inclusion numérique et la création des très petites, petites et moyennes entreprises.

Avec une superficie de plus de neuf mille hectare, ce centre a été relancé depuis le 9 juin 2022 par le représentant légal et chef spirituel de l’église Kimbanguiste, Sa divinité Simon Kimbangu Kiangani, suite à l’audience que lui avait accordée le Chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, le 2 juin de la même année.
Présenté  comme la capitale économique et spirituelle de l’église Kimbaguiste, ce centre de  a été rouvert dans le cadre de la promotion de l’autosuffisance alimentaire prônée par M. Denis Sassou-N’Guesso, dans son programme de gouvernance 2021-2026. Il s’inscrit, également, dans la matérialisation de l’initiative de la vision de Simon Kimbangu,  «Tolona mpé tobokola», qui signifie  «cultivons et élevons».
La phase test (58 ha) de cette relance a permis à la «Fondation papa Simon Kimbangu» (Fsk), acteur exécutif de ce projet, de récolter une grande quantité des cultures du riz, du maïs, de l’arachide, du soja  et du manioc, semées par 230 cultivateurs en  trois mois.
Après la phase test appelée saison A,  les kimbanguistes ont lancé la saison B pour l’année 2023-2024, en vue d’ensemencer les mêmes cultures sur 1.350 ha.

Construit en 1983 par le fils cadet de Simon Kimbangu, M. Joseph Diangienda Kuntima, ce centre comporte également une section  d’élevage de 500 espèces, à savoir les bovins, les ovins et les caprins.