Discours du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique à L’Occasion de la Journée Mondiale de La Poste le 9 Octobre 2020

DISCOURS DU MINISTRE DES POSTES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE.      L’ECONOMIE NUMERIQUE

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE                        MONDIALE DE LA POSTE

9 OCTOBRE 2020

Chers Compatriotes,
Mesdames et Messieurs, 9 octobre 1874 – 9 octobre 2020, voici 146 ans que l’humanité célèbre la journée mondiale de la poste.
Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux illustres initiateurs de cette journée.
Je voudrais ici tout particulièrement saluer l’Union Postale Universelle (UPU) qui, est-il encore vraiment besoin de le souligner, œuvre au développement
du secteur postal international et à la promotion du développement socio- économique des pays membres.
Avec un vaste territoire postal unique, l’Union Postale Universelle compte 192 pays membres dont la République du Congo qui, au lendemain de son accession à l’indépendance, a adhéré en 1961 à cet organe intergouvernemental qui est engagé dans le développement du territoire postal unique.
Reconnaissant le rôle important de cet organisme ainsi que ses objectifs prioritaires fixés pour assurer un développement durable à l’horizon 2030, le Gouvernement réaffirme avec force son attachement aux principes fondamentaux de Berne en 1874, ainsi qu’aux résolutions des congrès de Tokyo en 1969, et d’Istanbul en 2016, et s’engage à leur pleine mise en œuvre.
En encourageant, à l’ère de la dynamique du Numérique, les postes à donner
la priorité à la transformation digitale, l’UPU qui est à l’écoute systémique a
mis en lumière sa vision postale pour l’avenir de la poste.
La digitalisation de la poste, comme on peut le noter, est un impératif des temps modernes qui appelle à l’innovation- l’intégration et l’inclusion, sans
lesquelles grand serait le risque d’éliminer la fracture numérique.
Chers compatriotes,2
Mesdames et Messieurs,
L’apparition de la pandémie de la Covid-19 a bousculé le secteur mondial
postal qui emploie plus de 5 millions de personnes, son agenda 2020 a connu
le report de tous les événements importants, au nombre desquels, figure le
27ème congrès de l’UPU initialement prévu du 10 au 20 août 2020 à Abidjan
en Côte d’Ivoire, qui devrait aboutir à l’adoption de la stratégie postale
internationale pour le prochain cycle quadriennal.

Les effets induits de la covid-19 ont fortement affecté le secteur postal par :
• la réduction drastique du trafic entrant et sortant ;
• la mise en berne des activités génératrices de volumes et de
recettes domestiques ;
• les coûts supplémentaires liés aux contraintes de protection
covid-19 et de transport du personnel réquisitionné.
Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Le gouvernement interpelle la population, dans ce contexte à l’observation du
triptyque : solidarité – responsabilité – république, afin de poursuivre, en
dépit de la pandémie, le relèvement des défis de développement durable.
Le plan de mesures du Gouvernement contre la Covid-19 a réquisitionné la
poste parmi les services publics indispensables à la normalisation de la vie des populations.
Le nouveau service de la poste congolaise issu du Partenariat Public Privé (PPP) a pesé dans le choix du Gouvernement à concéder à la Société des Postes et de l’Epargne du Congo le paiement à plus de 10 000 ménages, au
titre des allocations d’urgence, octroyées par le Président de la République
pour soulager les souffrances de 200000 familles vulnérables.
Cette approche qui induit les actions d’innovation – d’intégration – d’inclusion, traduit l’interface entre la poste, les pouvoirs publics, les clients,
les Technologies de l’Information et de la Communication, et donne le sens du thème de la 146ème journée mondiale.
Face aux écueils de terrain du secteur, où le E-commerce et l’express constituent le présent et l’avenir de l’activité du courrier de la poste, le ministère dont j’ai la charge a dans une approche participative, associé à cette journée les principaux acteurs étatiques et privés du secteur postal pour
débattre de la problématique de l’impact de la douane sur l’activité postale.
Leur identité de vues et leurs engagements pris ouvrent les perspectives d’une
amélioration de relations de travail dans l’intérêt de notre pays.
La crise sanitaire et économique sans précédent que nous traversons, n’obère
nullement l’ambition et la détermination du Président de la République Son
Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO d’arrimer le Congo au
développement de l’économie numérique. Cette ambition vise à faire du réseau postal national un véritable pôle d’attractivité médiathèque et socio-
économique grâce aux réseaux informatiques à fibre optique haut débit.
A cet effet, au titre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une quote- part a été concédée à la SOPECO pour assurer ses obligations réglementaires
et statutaires. En outre, les décrets d’application de la loi n°10-2009 du
25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes ont été transmis au Secrétariat Général du Gouvernement pour leur adoption.
En ce qui concerne l’année 2021, nous poursuivrons le redéploiement du
réseau postal national et la mise en place d’un système d’information intégré
de management Postal-Simpost.
Puisse l’UPU favoriser l’avènement d’un secteur postal international adapté
aux exigences de la transformation numérique dans un territoire postal
unique : un monde, un réseau.
Puisse la poste elle-même se rapprocher davantage de ses principes
fondateurs d’acteur clé de développement socio-économique de nos pays respectifs.
Vive la journée mondiale de la poste !
Vive la coopération postale internationale !
Je vous remercie.

 

Congo-Economie numérique : Une journée de réflexion à Brazzaville sur l’avant-projet de loi des startups

La chambre de commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville a servi de cadre, ce mardi 11 août 2020, à l’organisation, à l’initiative du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’organisation d’une journée d’échanges et de partage pour apporter des contributions à l’élaboration du document final de l’avant-projet de loi portant statut des startups au Congo.
La réflexion a été menée par un échantillon des startupeurs de la place de Brazzaville, avec les cadres du secteur de l’économie numérique, des petites et moyennes entreprises ainsi que de la chambre de commerce congolaise. L’objectif était d’apporter des contributions dans le peaufinage de cet avant-projet de loi.
La journée de réflexion, projetée comme un instrument économico-juridique au service d’une jeunesse congolaise innovante et décomplexée, aura été un lieu de convergence des vues, pour bien appréhender les défis actuels et aller vers des nouveaux challenges pour développer l’économie numérique au Congo.
« Cette Journée est l’occasion de reconnaître l’impact des startups sur l’économie nationale et encourager les femmes et les hommes qui créent, qui transmettent et qui, sans conteste, jouent un rôle crucial dans l’éradication de la pauvreté, dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. » a soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, l’initiateur de l’événement.
L’avant-projet de loi au cœur de cette réflexion et que Léon Juste Ibombo s’apprête  à soumettre à l’examen et adoption du gouvernement et du parlement offrira un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de «startup» au Congo. Et partant, il donnerait lieu à un certain nombre d’avantages, tels que l’accès à un appui financier, l’exonération fiscale, la facilitation et la simplification de certaines opérations douanières, l’accès à un coût préférentiel à internet.
« En se dotant d’une part d’infrastructures à fibre optique de très haut débit de dernière génération et d’interconnexion avec les pays de la sous-région, et d’autre part de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, le Congo offre donc à l’ensemble des services publics, privés et aux startups un écosystème compétitif, attractif et porteur de véritable éclosion », a fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo.
Pour Léon Juste Ibombo, il faut aller vers l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique. Pour y parvenir, « le développement continu des technologies de l’information et de la communication vers des services et des applications plus sophistiqués a pour moteur, le dynamisme de l’écosystème du numérique aux rangs desquels figurent les startups. »
Le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, saluant cette initiative, qui fait la promotion du dialogue public-privé, a invité l’intelligentsia présente dans cette salle à faire œuvre utile pour enrichir davantage ce cadre juridique : « Qui crée une startup, crée de l’emploi pour lui et pour les autres. Chers startupeurs, prêtons attention à l’ensemble de cette loi qui, pour une fois, est soumise à notre attention, afin d’espérer voir ce qui nous est vital dans son contenu », a renchéri le président de la chambre de commerce.
Les bénéficiaires de ce document encore en gestation, par exemple KOSALA et HIGH SERVICES SOLUTIONS,  impliquées dans l’organisation technique et matérielle de cette journée, se disent enthousiastes et honorées pour cette attention que le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique vient de porter sur les startups, évoluant au Congo.
C’est le 27 juin 2020 à la faveur de la célébration de la troisième journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, que le ministre Léon Juste Ibombo avait annoncé l’élaboration d’un avant-projet de loi portant statut des startups en République du Congo, afin d’aménager un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de « startup ».

Intégration : vers l’interconnexion par fibre optique du Congo avec le Cameroun 

le ministre Ibombo procédant à la pose de la première pierre

L’acte de pose de la 1ère pierre, marquant le lancement officiellement des travaux de construction du réseau d’interconnexion à fibre optique, entre le Congo et Cameroun a été posé, ce samedi 8 août 2020, à Ntam, localité du département de la Sangha, frontalière avec le Cameroun, par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, en présence du  représentant du Cameroun, Mohamadou Saoudi et des autorités locales.
Bien avant la pose de la 1ère pierre pour le début effectif des travaux, des mots ont été prononcés pour saluer, au travers de cet acte, la concrétisation de la volonté affichée et exprimée, depuis 2007, par les chefs d’Etat de la CEMAC en général, de ceux du Congo et du Cameroun en particulier, d’interconnecter les pays membres de la Communauté.
Les travaux lancés par Léon Juste Ibombo constituent la deuxième phase du projet Central African Backbone (CAB II), qui « vise l’interconnexion inter-Etat en réseau fibre optique », a fait savoir le coordonnateur national par intérim dudit projet, pour le compte du Congo, Michel Ngakala.

le coordonnateur national par intérim du projet Cab, M. Michel Ngakala

Il s’agira, pour rentre possible cette interconnexion, de construire 347km de réseau en fibre optique, avec pour point de départ la ville de Ouesso, chef-lieu de la Sangha et Ntam, comme point de raccordement avec le Cameroun. De manière précise les sociétés adjudicataires du marché, à l’ouvrage déjà sur terrain, sont chargées de construire six postes techniques, de procéder à la pose de 347km de fibre optique de 72 brins, de 705km de tube PEHD, de 347km de grillage avertisseur, de plus de 350 chambres L3TV.
Il est prévu, en outre, la fourniture, l’installation et la configuration des équipements actifs de transmission, d’un système de télésurveillance, avec cameras IP pour la surveillance centralisée des sites techniques, des équipements d’énergie. A cela s’ajoutent la mise en place d’un système d’alimentation électrique hybride pour l’ensemble des six sites, ainsi que d’un système de gestion et de monitoring de l’ensemble du réseau.
Les travaux de la ligne dorsale à fibre optique d’Afrique centrale Cab composante Congo, financés par la Banque africaine de développement (BAD) à environ 66,5 millions d’euros, soit plus de 155,3 milliards FCFA, une fois achevés renforceront l’intégration sous régionale, créeront un climat favorable au développement de l’économie numérique et boostera la productivité, a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, après avoir accompli le geste historique de pose de pierre, tout en ajoutant à partir de Ntam le Congo se dote une autre redondance, après celle qui le raccorde au Gabon, à partir de Mbinda.
Le secrétaire général du ministère camerounais des télécoms, représentant sa tutelle à cette cérémonie, Mohamadou Saoudi, après avoir présenté niveau appréciable d’avancement des travaux, coté camerounais, a rassuré faire le point à sa hiérarchie sur ce qu’il a vu et entendu, tout en soutenant que l’interconnexion en construction est « un excellent projet intégrateur. »
L’infrastructure en construction, désenclave les localités qu’elle traverse et offre, par la même occasion, la possibilité au Congo de ne rater la révolution numérique, de digitaliser au maximum son administration, et par conséquent d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique, conformément au programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, dans le numérique.

DISCOURS DU MINISTRE RELATIF AU PROGRAMME TALENTS DU CONGO INITIÉ PAR L’ASSOCIATION PRATIC

Brazzaville, le 31 Juillet 2020

Monsieur le Président de Pratic,
Madame la Représentante Adjointe du PNUD en République du Congo,
Mesdames et messieurs tous protocoles respectés,
Chers lauréats,
Mesdames et messieurs.
L’économe numérique est promise à un bel avenir affirmait Son Excellence
Monsieur le Président de la République Denis SASSOU NGUESSO ; aussi
invitait-il les jeunes congolais à s’insérer dans ce secteur porteur de bonnes
perspectives d’avenir.
Aujourd’hui, cette invite du chef de l’état a été entendue par l’Association
Pratic qui a initié ce programme Talents du Congo.
Monsieur le Président recevez les sincères encouragements et félicitations du
Gouvernement.
Je profite aussi pour remercier le PNUD pour son accompagnement
constant.
Aux lauréats, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour vous soutenir,
encourager et accompagner.
C’est d’ailleurs, le sens de l’avant-projet de loi portant statut des startups
que nous porterons au niveau du gouvernement.
Un atelier de restitution est prévu début de la semaine prochaine pour
qu’ensemble nous construisions un écosystème favorable pour l’innovation
et l’autonomisation des jeunes dans notre pays.
Je vous remercie !

Léon Juste IBOMBO

Le Ministre Léon Juste IBOMBO posant avec les lauréats de Talents du Congo organisé par Pratic
Le Ministre Léon Juste IBOMBO posant avec les lauréats de Talents du Congo organisé par Pratic

Cybercriminalité : Vers la conformité de la législation congolaise aux conventions de Budapest et de Malabo

La question de la conformité du cadre juridique sur la cybercriminalité de la République du Congo au regard de la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité et de la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (Convention de Malabo), a figuré au cœur de l’atelier tripartite de restitution, entre le gouvernement congolais et l’Union Européenne et Conseil de l’Europe en charge en la matière, tenu par visioconférence, ce mercredi 29 juillet 2020, à Brazzaville.
Le gouvernement congolais a été représenté à cette rencontre par les ministres Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et économique numérique et Aimé Wilfrid Bininga, de la justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones.
Au cours de cette réunion de haut niveau sur la cyberlégislation, la cybercriminalité et la convention de Budapest les efforts du Congo, à travers l’adoption et la promulgation d’un arsenal juridique destiné à protéger son cyberespace ont été mis en valeur, au travers de la présentation de l’étude de la loi portant lutte contre  la cybercriminalité de la République du Congo au regard des dispositions de la Convention sur la Cybercriminalité du Conseil de l’Europe et de la Convention de Malabo.
De l’étude de la loi congolaise portant lutte contre la cybercriminalité
L’étude de la loi portant lutte contre la cybercriminalité de la République du Congo au regard des dispositions de la Convention sur la Cybercriminalité du Conseil de l’Europe et de la Convention de Malabo a été conduite et présentée par Papa Assane Touré, magistrat, secrétaire général Adjoint du Gouvernement du Sénégal, chargé des Affaires juridiques, Docteur en Droit Privé et Sciences Criminelles et Expert en Cyberdroit.
Le conférencier a placé l’enjeu de la loi congolaise sur la cybercriminalité dans le tournant majeur de la civilisation humaine.

S’il est évident que l’interconnexion des réseaux numériques, au Congo et ailleurs dans le Monde, a donné naissance à une nouvelle forme de criminalité appelée « cybercriminalité », qui pose de réels enjeux de sécurité et de politique criminelle, il ne pouvait qu’être fondamental de renforcer la législation, afin de protéger le cyberespace.
Dans ce chéminement, a souligné Papa Assane Touré, le Congo a reçu, à Brazzaville, du 28 au 30 janvier 2020, la mission conjointe de cadrage sur la cybersécurité, la cyber résilience et la cybercriminalité effectuée dans le cadre des projets GLACY + et Cyber4Dev de l’Union européenne. L’objectif de cette activité était d’identifier les priorités et les besoins des institutions nationales dans les domaines de la cybersécurité et de la résilience cybernétique (Cyber4Dev), de la cybercriminalité et de la coopération internationale en matière de justice pénale (GLACY+).
Dans ce cadre, le rôle pilote que le Congo pourrait jouer dans la région de l’Afrique Centrale a été souligné, a fait observer l’orateur avant de préciser « Jusqu’à une période récente, le Congo ne disposait pas d’une législation spécifique à la cybercriminalité. »
Ce qui révient à dire que le Code pénal applicable au Congo, ne comportait pas d’infractions spécifiques pouvant être mobilisées dans la lutte contre la cybercriminalité. Et la loi n° 1-63 du 13 janvier 1963 portant Code de Procédure pénale n’a ni institué des dispositifs procéduraux spécifiques à la cybercriminalité (injonction de produire, conservation rapide des données, interception de données de contenus, etc.), ni adapté les mécanismes procéduraux classiques à l’univers numérique (perquisition informatique, saisie électronique). Par ailleurs, sous l’angle de la coopération internationale, le Congo n’a pas encore adhéré à la Convention de Budapest (2001) et n’a pas également pour l’instant ratifié la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (2014).
Or depuis fin 2019, le gouvernement congolais a élaboré et fait adopter des projets de lois, encadrant la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, la cybercriminalité et les transactions électroniques et une agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Ces textes ont été régulièrement promulgués.
Sur cette base, Papa Assane Touré a déclaré qu’une des chambres du parlement congolais a déjà adopté la Convention de Malabo, en attendant l’adoption par la seconde chambre. Il a, en outre, fait savoir l’intention des pouvoirs publics intention d’adhérer à la Convention de Budapest et de bénéficier des programmes de renforcement des capacités qui y sont liés, tels que le projet GLACY+, afin de s’inspirer des principes dégagés dans la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001, pour définir les infractions à poursuivre : infractions contre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et systèmes informatique, falsifications et fraudes informatiques, infractions se rapportant au contenu (pornographie infantile, propos racistes), infractions liées aux atteintes à la propriété intellectuelle
Autant dire que tout se met en place, en vue de conformer le cadre juridique de la République du Congo aux standards internationaux, notamment à la Convention de Budapest.
Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, qui est intervenu au cours de ses assises a notifié l’importance de protéger le cyberespace, dans cette marche du pays vers la diversification de son économie. « Conscient de cet engagement, le Gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger son cyberespace contre les attaques malveillantes et se conformer à la règlementation internationale en vigueur en matière de lutte contre la cybercriminalité par l’assainissement de sa cyber législation »
En somme, cette réunion de haut niveau a eu le mérite d’apprécier ces textes législatifs, vue de finaliser leur alignement à la convention de Budapest.

Congo : l’ARPCE pôle majeur pour la réalisation de la politique du Gouvernement dans le domaine des Postes et des Communications Electroniques

L’orientation principale de faire de l’agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques un instrument essentiel, pour la révolution numérique et postale au Congo a été donnée par Léon Juste Ibombo, ministre de tutelle, au cours de la réception, par lui, ce lundi 6 juillet 2020, à Brazzaville, des membres du conseil de régulation de l’ARPCE, après leur session inaugurale.

Cette rencontre a été, pour les membres composant cette structure, l’occasion de présenter les civilités au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ainsi que de lui faire le point de l’économie de travaux de leur session inaugurale, tenue le 2 juillet dernier, dans la capitale congolaise.
Le ministre Léon Juste Ibombo, prenant la parole, a fait le rappel des missions du Conseil de Régulation, en sa qualité d’organe délibérant et de suivi de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques. Ses missions, selon lui, se résument, en ce qu’il délibère sur la politique générale de l’Agence ; sur l’organigramme, le règlement intérieur, la grille de rémunération et les autres avantages du personnel ; sur les plans et les programmes de développement, de formation et/ou d’investissement de l’Agence de Régulation.
Ce conseil prend, également des délibérations sur le programme d’action et le budget annuel conformément aux objectifs globaux des secteurs régulés ; sur les comptes, les états financiers annuels et les rapports d’activités ; sur le bilan, la régularité des contrats ou conventions y compris les emprunts ; sur l’aliénation des biens meubles et immeubles, corporels et incorporels conformément à la loi ; sur la révision des statuts. Le ministre a poursuivi, dans la déclinaison des missions de ce conseil, en ajoutant qu’il est, par ailleurs, compétent dans la prise de décisions sur le transfert du siège de l’Agence de Régulation ; sur le règlement des litiges et les sanctions ; sur l’affectation des résultats en tenant compte, en priorité, des besoins en équipements et en constitution des réserves de l’Agence ; sur les propositions de recrutement, de licenciement et de promotion du personnel faites par le Directeur Général ; enfin sur la création des antennes départementales et autres services sur proposition du Directeur Général.
C’est l’ensemble de ces missions qu’il faut traduire en acte dans l’intérêt de la Nation congolaise. Intervenant dans ce sens, Léon Juste Ibombo a reconnu la valeur des intelligences chargées d’animer cet organe essentiel au fonctionnement de l’ARPCE. Le travail à faire devrait concourir à faire de l’ARPCE un pôle stratégique de réussite de la politique du gouvernement dans le domaine des postes et des communications électroniques. « Quand le conseil de régulation entrera dans le secret de ses délibérations sur les plans et programmes d’actions, les budgets de fonctionnement et autres investissements, qu’il se souvienne toujours des prescriptions du Président de la République. », A martelé Léon Juste Ibombo.
Saisissant la mesure des directives de travail données par le ministre, qui relèvent de la politique générale du gouvernement dans ce secteur, AKOUALA, président de ce conseil appréhende les enjeux et défis de ce millénaire pour le Congo. « Les défis sont nombreux », pouvait-il s’exclamer avant d’ajouter « surtout nous avons à faire à un secteur des communications électroniques qui évolue très vite et qui entraine avec lui le secteur de postes. Partout dans le monde, la poste rime avec les NTIC. »  « Cette évolution est transversale. » A renchéri le président du Conseil de régulation de l’ARPCE.
Pour lui, l’agence devrait veiller à faire qu’aucune technologie qui arrive au Congo ne puisse dépasser la réglementation en vigueur dans le pays. « L’agence devrait être au top, pour que les opérateurs ne nous amènent pas dans un terrain où l’exploitation devrait précéder la réglementation », a fait savoir, en outre, le président du conseil de régulation de l’ARPCE.
Il a, bien plus, épinglé, d’autres défis, entre autres ceux liés au domaine des fréquences qu’il faut gérer avec plus de doigter pour éviter d’épuiser cette ressource rare.
En rappel, ce conseil de régulation est un complément d’organe qui manquait dans le fonctionnement harmonieux de l’ARPCE. Il a mis en place 10 ans après la création de cet instrument indispensable dans l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique.

Congo-Economie numérique : une loi en cours d’élaboration au bénéfice des startups

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a communiqué, ce samedi 27 juin 2020, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la 3ème journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, sur l’avant-projet de loi portant sur les startups pour encourager les jeunes à entreprendre dans le numérique.
Participant à la célébration de cette journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, le ministre Léon Juste Ibombo a rassuré la jeunesse, à travers son échantillon représentatif dans la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville, sur l’engagement du gouvernement, précisément de son département ministériel de l’offrir des opportunités de créativité et d’innovation technologique pour relever les défis de développement du pays.
Dans cette perspective de promotion et d’encouragement des jeunes à l’innovation, mieux d’œuvrer au développement de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo affiche l’optimisme de l’exécutif à réunir les conditions d’éclosion de cette « révolution du 21ème siècle » au Congo. « Je puis vous annoncer, ici, que j’ai initié l’élaboration d’un avant-projet de loi portant statut des startups en République du Congo afin d’aménager un régime juridique spécial pour les entreprises qui obtiendront le label de « startup ». A déclaré le ministre Ibombo.
Dans la marche vers l’existence effective de ce texte législatif, le ministre annonce l’organisation dans les prochaines semaines d’une série de journées de réflexion sur l’écosystème des Startups. Une manière pour l’administration de faire participer toutes intelligences illuminées dans le domaine du numérique, afin de murir ce texte de loi.
La particularité de cette loi, une foi adoptée, a soutenu le ministre Ibombo, est de permettre aux startups de bénéficier d’un statut particulier qui lui octroierait un certain nombre d’avantages comme l’accès à un appui financier, l’accès aux exonérations fiscales, la facilitation et la simplification des certaines opérations de douanes et bien d’autres.
De ce point de vue les micros, petites et moyennes entreprises, en tant que secteur de consolidation et de pérennisation de la croissance économique inclusive par la diversification et les réformes économiques, seront une réponse au point 3 programme de gouvernement du Chef de l’Etat congolais, « La marche vers le développement, Allons plus loin ensemble », qui recommande de consolider et pérenniser la croissance économique inclusive par la diversification et les réformes économiques.
Célébrée sous le thème «L’impact de la Covid-19 sur les Pme congolaises : Quelle stratégie pour la relance économique ?» et organisée par la plateforme jeune «Kosala», cette tribune au cours de laquelle est intervenue le ministre Léon Juste Ibombo, pour présenter cet avant-projet de loi, s’est assigné pour objectif de déterminer l’impact de la Covid-19 sur les PME, qui constituent un facteur déterminant de l’économie nationale, ainsi que de proposer des pistes de solutions pour favoriser la relance économique.
Le président de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture et des métiers, Paul Obambi, s’est associé à cette réflexion. Dans son intervention il a mis en relief l’utilité des micros, petites et moyennes entreprises dans la vie. En ce sens qu’elles emploient plus de 70% de personnes dans le monde, aident les familles à se nourrir convenablement et à assurer l’éducation des enfants et développent des solutions innovantes pour lutter contre les défis mondiaux, dans le domaine de la santé et les changements climatiques.
C’est ainsi, l’invite du président de la chambre de commerce de Brazzaville en direction des partenaires du secteur public-privé, est précise : « aider les PME à créer des emplois décents, d’innover et de promouvoir la croissance, en créant un environnement des affaires propice au développement de leurs activités dans le marché domestique et à l’international.
Toutes ces interventions ont été précédées par une session d’échanges autour de la problématique « impact sur les micros, petites entreprises et startups congolais. Quelle stratégie pour la relance du secteur ? »

Economie numérique : Un partenaire américain pour accompagner le Congo dans l’implémentation d’une plateforme multimodale

 

 

Par visioconférence, ce jeudi 25 juin 2020, le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et économique numérique a eu des échanges avec Charles Clavelli, pour le compte de la société américaine 1Rivet, sur l’implémentation d’une solution E-GOUV, en République du Congo.

Le Congo a adopté une stratégie Congo Vision digitale 2025 qui vise à faire du numérique un levier important de la compétitivité des entreprises et de diversification de l’économie.

Dans l’optique de l’opérationnalisation de cette stratégie, a soutenu le ministre Léon Juste Ibombo «il faut tisser le partenariat public-privé » Puisque le pays dispose des infrastructures, mais il lui manque les plateformes nécessaires pour assurer et accélérer sa transformation digitale.

Avec le partenaire de la société américaine ‘’1 Rivet’’, reconnue pour sa capacité unique à développer et à appliquer  de manière rentable la technologie émergente pour résoudre les défis globaux ainsi que dans l’apport des solutions des technologies de l’information du premier plan, il s’est agi pour le ministre Léon Juste Ibombo, de trouver les solutions pour l’implémentation d’une plateforme multimodale, en vue de générer les revenus additionnels de l’État congolais. « Il s’agit surtout ici d’accélérer le processus de transformation digitale de notre pays » A fait savoir Léon Juste Ibombo dans son intervention.

Cette réunion était l’occasion pour le Congo, après la conclusion de l’accord cadre de partenariat entre les deux parties, signé à Washington le 19 février 2019, de poursuivre les discussions dans la perspective de la mise sur pied de toutes les conditions avant d’entrevoir un plan d’action de déploiement.

Pour enclencher cette dynamique pouvant conduire le Congo à la réunion des conditions de développement de l’économie numérique, cette société américaine, pour financer la contrepartie congolaise annonce la mobilisation de 5 millions de dollars. Ce qui permettra au Congo d’accélérer le processus de transformation digitale de son administration à travers l’implémentation du E-GOUV et apportera au gouvernement des revenus additionnels.

Au terme de ces échanges, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a précisé qu’il faut une seule plateforme pour une meilleure traçabilité. « On ne peut pas avoir des plateformes parsemées dans chaque ministère » A dit Léon Juste Ibombo

Cet acquis est la résultante de la mission que le Président Denis SASSOU NGUESSO, avait confié au ministre Léon Juste Ibombo de se rendre à Washington aux Etats-Unis pour voir comment établir un partenariat public-privé avec la Société américaine 1Rivet spécialisée dans le développement des plateformes digitales.

A travers ce partenariat le Congo pourrait matérialiser l’engagement 5 de la marche vers le développement qui vise à arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Et par conséquent le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie pourra cimenter sa stratégie de développement du numérique ; une stratégie basée sur 3 piliers à savoir le E-citoyen, le E-Gouv et le E-business.